En 2005 j’ai adopté l’idée de tenir un weblog, idée assez neuve qui m’a séduit rapidement. Il est vite apparu que l’idée de ce journal intime me permettait de relativiser mes angoisses quotidiennes, qu’elles soient professionnelles ou personnelles. Tenir ce journal est une joie sans amoindrir l’aspect confident ce qui fait que je n’ai pas eu besoin d’un psy – déjà que je n’ai jamais su l’apport de ces « thérapeutes », une écoute, admettons. (De fait : ma fille n’a pas eu non plus eu besoin.) Peut-être sommes nous imperméables à la mode, peut-être relativisons nous beaucoup, peut-être sommes nous dans une insécurité qui nous rattrapera au beau milieu d’une crise.

L’utilité de ce blog est apparue évidente dans ces nombreuses périodes de vide et de superficialité qui ont caractérisé mon après-divorce.  Tenir ce blog a été un véritable ancrage. Ceci a insufflé une discipline qui m’a en quelque sorte rescapé.

Enfin ce travail constituera le testament que je lèguerai à la « nounette » afin qu’elle connaisse mieux son père. J’ignore si elle préfèrera des biens matériels mais c’est tout ce que je pourrai lui donner. 

J’avais écrit ces lignes avant la disparition de TypePad. Autrement écrit ce blog est grandement caduque ( 20 ans de notes disparues). A cette disparition il y a un baume tout de même : la récupération de tous les clichés. ,

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