
( On est d’accord : écrire n’enlève pas le danger pour paraphraser une ancienne collègue de mes jeunes années qui disait « la peur n’évite pas le danger ».)
A ce jour, je n’ai pas encore reçu d’attaque (de nouvelle attaque depuis un an) de mon ex-associé. Je n’en suis pas serein pour autant : cet homme est comme deux des anciens présidents américains. Teigneux pour l’un et sans vergogne pour l’autre (comme je l’ai précédemment écrit) – donc donnons nous encore au moins un an de vigilance. Je suis en rouge vif pendant le mois de mai 2024, puis rouge soutenu jusqu’en septembre, puis rouge jusqu’à la fin de l’année, et orange pendant les 3 premiers mois de 2025 et enfin de nouveau rouge vif jusqu’à juin 2025. Pourquoi ce temps « au cas où »? Parce que …, peut-on dire dans un premier temps ( petit clin d’œil à mon Miossec préféré, dans ce post lourd, dans tous les sens du terme). Parce que les rappels de l’URSSAF se feront de plus en plus insistants dans les courriers ( postaux et/ou électroniques voire, peut-être, téléphoniques) de mon ex associé, c’est une condition nécessaire et quasi suffisante. L’été 2025, si il n’y a rien eu entretemps, ce qui m’étonnerait ( cependant qui est à l’abri d’une bonne surprise?), passera alors dans un climat vert. Je pourrai alors mettre en place réellement ma « damnatio memoriae ». Il y a bien de temps à autre comme des rappels, ce qui rend cette année vraiment inconfortable et le moindre incident revêt une singulière importance. Enfin, pourrais-je dire. Cependant dois-je me dire que cette personne est morte (symboliquement, j’ai mieux à faire que de souhaiter la mort de mes congénères, seulement qu’ils nuisent dans leur coin ou avec leurs « copains » bien que nous ne soyons pas à l’abri de dommages collatéraux ( ces gens sont si stupides, au fond, cependant ils se sentent si confortés par le masculinisme décomplexé et la brutalité ambiante qui va avec) ou qu’elle n’a jamais vécu – la seconde selon moi- ? Ce n’est pas une question anodine.
(J’admets que cette dernière conversation avec mon ex associé ne me laisse pas indifférent. Savez-vous que j’essaie de faire avec? C’est ce que l’on appelle : faire preuve d’un peu d’honnêteté avec soi, ce qui est souvent difficile pour beaucoup de monde, moi compris ( ou le premier), bien entendu.)
Pourquoi autant de vigilance? Cet homme est aussi (et avant tout) intelligent et s’il met cet intelligence au service de causes discutables, il n’en n’est que plus dangereux, surtout si il maîtrise l’agenda – ce qu’il pense. Donc, Mai en rouge vif car il est rageux et colérique : donc coup de sang. Puis rouge soutenu de juin à septembre car son degré de colère tombera à peine ( éventuellement petite chute d’attention s’ il est parti en voyage de retraite car il a les moyens, mais j’y crois moyen) et il aura un peu de temps pour peaufiner sa réponse. (Mon actualisation du 27 09 24 me dit qu’il est dans mon pays natal, en apparence il est détendu – je n’y crois pas car à son retour il retrouvera plein de messages de ce dernier conflit qu’il porte avec les URSSAFs.) Puis rouge jusqu’à la fin de l’année pour épuiser une partie de sa colère. Et on passera à l’orange jusqu’à Avril MAI 2025. Et à partir de MAI 2025 on reprendra de nouveau Rouge vif (eh oui il y aura des rappels URSSAF) qui se seront accumulés) pendant l’été et à l’automne 2025, orange. Tant de temps pour arriver seulement à orange? Oui car cet homme ne se nourrit principalement de vengeance. Mes arguments sont sensés et réels à 100%; cependant nous savons tous (y compris ceux qui la combattent) que la raison doit se battre pour s’imposer aux mauvaises volontés qui ne raisonnent que par la terreur. Donc en ce 1er juin on passe simplement de rouge vif à rouge soutenu. Surtout ne pas oublier que c’est lorsque l’on est endormi que l’on est le plus vulnérable.
En attendant ces joyeusetés, je ne m’interdis pas de vivre et de profiter des joies de l’existence. Un peu comme ce Président de la République Française qui conservait dans un petit carnet les noms de ses proches politiques qui avaient conspiré et sali la réputation de son épouse – seulement se rappeler le mal que l’on nous a fait.
Et vous, vous en pensez quoi?
Que je pourrai faire un bilan de cette fin de carrière de 15 ans – 17 pour plus de précision, cela vous va? D’accord. Voici :
tout d’abord nous ne sommes pas partis sur un pied d’égalité. ( Un jour, un ex collègue a parlé de vassalisation – je ne crois qu’il savait de quoi il parlait, mais son terme, si il est cruel, est néanmoins juste quand j’y réfléchis des années plus tard.) Il est évident qu’il (l’ex associé) disposait de l’expérience du métier au regard de la mienne, limitée à des activités dans une compagnie. On peut aussi se dire que c’est plutôt une bonne chose que d’avoir un associé expérimenté sauf que cet associé va prendre un lead ( je dois bien admettre que je ne suis pas un meneur au sens où je ne la ramène pas sans cesse) et que je sanctuariserai ses propres affaires.
Je ne sais plus pourquoi j’ai écrit « caution », mais peut-être cela reviendra certainement. Ah oui : comme il était pas forcément bien vu par la compagnie ( précisions : par l’entité régionale car il apportait peu d’affaires à l’agence, donc aux comptes de la Région, en tous cas beaucoup moins que ce qu’il a apporté à l’entité « corporate ») et celle-ci a du de manière insistante lui demander de associer et pour éviter des désagréments il a du chercher. Cependant méfiant comme il est il ne faisait confiance qu’à sa famille et c’est ainsi que j’ai pu servir de caution auprès de la compagnie. Et comme moi de mon côté je voulais quitter le salariat il y a eu convergence d’intérêts, même si ces intérêts n’ont pas eu les mêmes bases et motivations. ( Après tout je connaissais bien la maison et ses objectifs sans parler des personnes dans les différents services.)
Il y a eu le suivi de la trésorerie qui a fait que très vite l’agence est devenue déficitaire sur ce plan du fait des dépenses élevées résultant des charges liées aux salaires des collaborateurs qui étaient de sa famille ( d’ac : de la mienne aussi à cette époque, même si c’était un peu éloigné, par alliance, donc). Donc oui il renflouait la trésorerie de l’agence, ce qui lui permettait aussi de la sorte d’optimiser sa fiscalité, je n’ai pas tout compris dans le mode opératoire, mais l’effet voulu était celui-là. Donc là aussi : convergence d’intérêts. Parlons du commerce et des plans de développement : en étant la seule force commerciale de l’agence, c’était compliqué, voire impossible – il n’y a pas que le commercial dans le métier d’agent général ( ce qu’a pointé une de mes inspectrices). Et pourtant je me suis tenu à ce petit défi : une affaire nouvelle minimum par jour. Quand je dis que je me suis dépensé, ce n’est pas une hâblerie. Ainsi assez vite les plans de développement ont été rares et empreints d’un grand opportunisme ( pas loin de l’économie du chasseur – cueilleur) et pour réaliser cette AN journalière il a fallu de la méthode téléphonique ( je suis en effet peu sorti) et un peu de chance. Il n’y a pas eu beaucoup d’opportunités d’exploitation commerciale de son portefeuille : outre le souci de ne pas entraver ses propres affaires, ce sont les situations tordues qui ont été la marque des affaires réalisées auprès de ses clientèles. Il y a aussi cette gestion des collaborateurs qui a été le contraire pour nous deux : il a préféré un collaborateur tordu, qu’il m’a fallu licencier, et il a piqué une crise de nerfs (et d’autoritarisme) lorsque « niece » a voulu quitté l’agence – voulant enfreindre les bases du droit du travail, avec sa propre fille, ceci écrit en passant. Pour terminer sur ce point et malgré ce qu’il a affirmé, nous avons remporté quelques « challenges », ce sont les collaborateurs de l’agence qui me l’ont rappelé et pour une bonne raison : les récompenses de ces « challenges » leur étaient destinées et qu’ils en ont ainsi bénéficié. Enfin les ressources financières où le déséquilibre flagrant dès le départ s’est accentué dans le temps, mais cela faisait partie de l’équation de départ. Ce n’est donc pas pertinent à creuser.Par contre j’ai été un agent moyen, remportant quelques petits concours que j’ai offerts à mes collaborateurs à l’exception d’un seul : une représentation à l’Odéon vs une finale de football – vous savez où sont mes priorités. J’ai été un agent fidèle qui a su aussi tacler la compagnie lorsqu’il le fallait ; je crois que un directeur me l’a bien fait comprendre lorsqu’il s’est fait souffler dans les bronches par sa directrice un samedi matin – c’est drôle mais mon problème qui trainait a été résolu quasi immédiatement. J’ai été un agent qui a défendu ses clients – les exemples sont nombreux. J’ai été un agent qui a été heureux et pas seulement en regardant ce que sont devenus mes ex-collègues, il y a du mal-être à se retrouver dans la seringue d’une direction centrale, autrement écrit si j’étais resté ce cadre moyen, j’aurais été malheureux, mais appréciant les facilités d’un grand groupe qui sait caresser dans le sens du poil, car le sens d’un travail aurait été perdu. Donc oui je n’ai pas été flamboyant; je ne suis pas non plus le plus mauvais agent depuis la création de la profession, et je crois que se faire révoquer après mon départ n’est pas le plus valorisant pour mon ex-associé et même si on peut se dire que la compagnie y trouve son compte ( comme ne pas débourser trop de kopecks au regard de ce qui aurait du être versé) la bonne intelligence aurait du de ne pas fournir des verges pour se faire battre.
Il y a eu une alerte le 18 07 24 dernier : les impôts ont prélevé des sommes sur mon activité de 2022; après vérification auprès des services fiscaux, l’URSSAF ne semble pas dans la boucle, pendant quelques jours je n’étais pas ok. De toute façon il me semble que j’aggrave mon cas. Simplement je maintiens mon alerte rouge.
Et oui ce post est particulièrement décousu mais comment peut-il en être autrement?
Last but not least : la publication originelle de ce texte était prévu comme un talisman – ne pas la publier en un seul morceau me garantissait de nouvelles attaques. Bon maintenant je suis nu.
Laisser un commentaire